Projet

BACAP est la base clinico-biologique nationale prospective sur l’Adénocarcinome Pancréatique coordonnée par le Pr Barbara BOURNET du CHU de Toulouse et financée par l’INCa.
Elle est composée de données cliniques au moment du diagnostic et du suivi des patients associées à des échantillons biologiques (sang, sérum, plasma, ADN, ARN issus de la tumeur et tissus fixés). Les données cliniques (signes cliniques et radiologiques, traitements) sont colligées au moment du diagnostic et durant tout le suivi ultérieur.
Les projets de recherche soutenus par le projet BACAP pourront avoir différents objectifs :
- Comprendre le développement de la carcinogénèse pancréatique,
- Diagnostiquer prématurément (de façon précoce) et dépister le cancer pancréatique par l’identification et validation de biomarqueurs des lésions précancéreuses (signature protéomique, microARN, ADN génomique, micro particules) et des risques de thromboses associés,
- Développer de nouveaux outils in vitro pour le diagnostic du cancer du pancréas,
- Évaluer cliniquement et biologiquement le développement de la cachexie chez les patients porteurs d’un cancer du pancréas,
- Déterminer des facteurs responsables de la dissémination des cellules cancéreuses, notamment des marqueurs de l’inflammation,
- Identifier des biomarqueurs indicateurs de sensibilité ou de résistance à la chimiothérapie dans le cancer du pancréas,
- Développer de nouvelles cibles thérapeutiques, ou tout autre projet jugé pertinent par le comité scientifique de BACAP.
Un outil comme BACAP est aujourd’hui indispensable pour la validation d’hypothèses de recherche sur un grand nombre d’échantillons et la mise en place de projets d’envergure multicentriques.
Le cancer pancréatique en quelques chiffres

Diagnostic du cancer du pancréas
À ce jour, le diagnostic du cancer du pancréas se fait grâce à la biopsie de la tumeur par cytoponction sous echo-echoendoscopie ou biopsie des métastases par voie radiologique.
L’absence de marqueurs circulants fiables au plan clinique rend à ce jour impossible toute action de prévention ou de dépistage.
Les efforts de la recherche dans ce domaine doivent faire face à un double défi :
- gagner du temps en améliorant les délais du diagnostic
- renforcer l’arsenal thérapeutique qui reste pauvre malgré tant d’efforts déjà consentis.
Il est important d’identifier et de caractériser de nouveaux marqueurs moléculaires applicables pour un meilleur diagnostic et/ou traitement (en particulier facteurs de réponse à la chimiothérapie).